Anne-Sophie Turion

Hiku

Conception : Anne-Sophie Turion, Eric Minh Cuong Castaing
Performance  et traduction live : Yuika Hokama
Performance en téléprésence : Shizuka Fujii, Ippei Mastuda, Tomohiro Yagi
Collaboration au Japon, médiation, co-organisation de la manifestation :
Atsutoshi Takahashi et  l’association New start Kansai
Accompagnement dramaturgique : Marine Relinger, Elise Simonet
Scénographie : Pia de Compiègne, Anne-Sophie Turion
Dessins : Ogawa Yoshiyuki
Création lumière : Vera Martins
Création sonore : Renaud Bajeux
Régie générale : Virgile Capello
Chef opérateur tournage Japon : Victor Zebo
Assistanat deuxième tournage : Yuya Morimoto
Cadreur caméra premier tournage : Yuji Suzuki
Traduction au Japon : Tadashi Sugihara, Naoko Tanabe, Thomas Poujade
Montage : Lucie Brux
Production : cie Shonen, en collaboration avec la cie Grandeur nature
Chargée de production : Claire Crova
Attachée de production et d’administration : Adèle Rivet
Administration : Emilie Parey
Co-direction déléguée : Aurélien Guillois

Partenaires et coproducteurs : Association New Start Kansai (Takatsuki),Villa Kujoyama (Kyoto) Groupe des 20 Théâtres en Île-de-France, La Comédie de Valence Centre dramatique national Drôme-Ardèche, Festival d’Automne-Paris en co-réalisation avec la Maison du Japon, Théâtre de l’entresort – centre national de la création adaptée (Morlaix), 3bisf (Aix-en-Provence), Charleroi-Danse, plateforme Chroniques créations (soutenue par la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, la ville de Marseille et l’Institut Français à Paris. En coproduction avec Parallèle et Scène 44. En partenariat avec le 3 bis f – Centre d’arts contemporains),Théâtre Export avec le soutien de l’Institut français à Paris, Dicréam – CNC, La Fondation des artistes, Scam – Bourse brouillon d’un rêve, la Fondation Sasakawa. Avec le soutien de Montévidéo (Marseille), de Montpellier Danse dans le cadre de l’accueil en résidence à I’Agora cité internationale de la danse avec le soutien de la Fondation BNP Paribas, Prêt studio cie La zouze – dans les parages (Marseille).

Le projet a bénéficie du programme “Mondes Nouveaux” du Ministère de la Culture

Remerciements : Nicolas Tajan, Program-Specific Associate Professor, Kyoto University President, International Mental Health Professionals Japan, le conseil d’étudiants du Yoshida Dormitory de l’université de Kyoto, Kumiko Takahashi, Thomas Poujade

Au Japon, des dizaines de milliers d’individus se retirent du monde pour vivre dans un isolement absolu, restant enfermés chez eux pendant des années. On les appelle les hikikomori. Depuis 2020, grâce à différents séjours au Japon, nous nous sommes immergés dans la vie d’une association de soutien 1 aux hikikomori et avons pu entrer en contact avec certains d’entre eux.

Mêlant cinéma et performance, HIKU crée les conditions d’une rencontre à priori impossible : celle du public avec ces individus qui ont fait l’expérience d’un retrait social radical. Shizuka, Mastuda et Yagi, trois hikikomori en phase de resociabilisation, investissent la scène grâce à des robots de téléprésence pilotés depuis chez eux au Japon. Accompagné.e.s par la performeuse franco-japonaise Yuika Hokama, iels nous embarquent au coeur de leur univers intime et à la rencontre de l’étonnante communauté qui s’est formée autour de l’association : le médiateur de l’association, un hikikomori en phase de réclusion, sa mère, et les participants d’une surprenante manifestation organisée dans la rue par l’association.

Dépassant la fascination initiale qu’engendre le phénomène hikikomori, HIKU invite le public à entrer en contact avec leur pensée marginale, leur rapport distancié au monde, leur façon d’arrêter le temps. Par un jeu de miroir, iels nous renvoient à nos nos propres choix intimes, interrogeant nos vulnérabilités, nos solitudes, nos facultés à décrocher du réel de façon plus ou moins choisie.

Le projet se décline sous la forme d’un spectacle et d’une exposition.

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